Portée Globale | Impact Durable

Classe Kraken | Porte-Drones
La Projection de Puissance Navale Réinventée
Navire Amiral : NCSM Augustus

Le porte-drones de classe Kraken incarne l’avenir de la puissance maritime canadienne—un navire de 40 000 tonnes de nouvelle génération, spécialement conçu pour projeter la force grâce à des systèmes autonomes, des capacités de frappe modulaires et des opérations ISR longue portée. Vaisseau amiral de Project Borealis, la classe Kraken est conçue pour diriger ou appuyer les opérations aériennes sans pilote, les débarquements amphibies et les déploiements prolongés en Arctique, tout en opérant loin des ports nationaux avec une endurance et une flexibilité inégalées.

Caractéristiques Clés

  • Déplacement : 40 000 tonnes

  • Propulsion : Réacteur modulaire compact (SMR) pour missions prolongées

  • Complément de Drones :
    • 36 × UCAVs stratégiques de classe Revenant
    • 12 × Drones tactiques mixtes (série MYTHOS)
    • 200 × Micro-drones Phantom Halo
    • 30 × Munitions rôdeuses Phantom Dagger

  • Pont d’Envol : Renforcé avec catapultes et dispositifs d’arrêt pour lancement et récupération de drones

  • Hangars : Hangar multi-niveaux étendu pour stockage, réarmement et maintenance des drones

  • Capacité de Troupes : Plus de 200 Marines

  • Baie Véhicules : Accueille 4 unités THORUN, chars de combat principaux et véhicules légers

  • Défense Sous-Marine : Contre-mesures torpilles, leurres sonar remorqués, roquettes anti-sous-marines assistées (ASROC)

  • Systèmes d’Armes à Courte Portée (CIWS) : 2 × Phalanx CIWS à tourelles rétractables (probablement au milieu du pont ou près de la superstructure) offrant une couverture à 360° contre missiles, drones et menaces basse altitude

  • Système de Lancement Vertical (VLS) : 64 cellules modulaires intégrées au milieu du navire pour SAM, anti-navire, défense hypersonique et missiles de croisière d’attaque terrestre longue portée (LACM)

  • Armes à Énergie Dirigée (DEW) : Emplacements optionnels prêts pour laser ou canon électromagnétique

  • Défense Anti-Missile Balistique : 8 intercepteurs

  • Suite de Guerre Électronique : Intégrée à l’IA Borealis, comprenant brouillage, leurrage, nœud de cyber-guerre et déploiement de leurres

  • Soutien Logistique :
    • 2 héliports
    • Capacités intégrées d’assistance humanitaire et de gestion des catastrophes (HADR)
    • Systèmes de dessalement pour opérations humanitaires et déploiements prolongés

Classe Kraken | Guerre entre Pairs
Pas seulement un concept, mais la vision de l’avenir

Le porte-drones de classe Kraken est bien plus qu’une plateforme de guerre asynchrone par drones : c’est un navire amiral capable d’affronter des adversaires de rang égal ou proche. Il renforce les capacités offensives, défensives, électroniques et opérationnelles pour permettre des opérations indépendantes ou coordonnées contre les marines de haute mer modernes et les défenses terrestres intégrées.

La classe Kraken n’est pas simplement une plateforme d’arsenal de drones, mais un outil stratégique de projection de force. Sa force réside dans la létalité distribuée grâce aux UCAVs de classe Revenant, ses capacités de frappe à longue distance, la guerre électronique avancée (GE), et les essaims de drones coordonnés par IA pour la surveillance ISR et les attaques de saturation.

Face aux forces navales russes — notamment les croiseurs de bataille classe Kirov et les SSGN classe Oscar — le Kraken, appuyé par ses destroyers escorteurs de classe Tempest, peut neutraliser efficacement les menaces de surface avec des frappes de précision à longue portée et submerger les capacités ISR ennemies par saturation de drones. La principale menace reste les sous-marins russes ; néanmoins, avec la lutte anti-sous-marine coordonnée des escorteurs prévus de classe Vanguard, le groupe naval peut maintenir une parité ou une supériorité, particulièrement dans l’Arctique ou l’Atlantique Nord.

Face aux groupes de porte-avions PLAN ou au futur groupe de combat PANG, l’absence de couverture aérienne pilotée organique constitue une limite pour le Kraken. Bien que ses drones furtifs offrent une capacité de frappe profonde et une portée ISR étendue, les porte-avions adverses déploient des chasseurs de cinquième génération (ex. J-35, Rafale NG) assurant une patrouille aérienne persistante (CAP) et la protection des forces. Le Kraken compense partiellement cela par ses batteries de missiles hypersoniques et ses défenses à énergie dirigée prêtes pour l’avenir. Cependant, en confrontation en haute mer, les groupes Kraken risquent d’être surpassés en supériorité aérienne prolongée et en volume d’échange de missiles.

Toutefois, dans des opérations asymétriques, arctiques ou dans des goulots d’étranglement, le groupe Kraken — doté de capacités avancées en GE, cyber et d’une doctrine de déni et d’attaque distribuée — conserverait probablement une supériorité qualitative. Tirant parti de la furtivité, des drones et des cycles de décision pilotés par IA, il peut compenser la supériorité numérique adverse.

Intégration Borealis Core

La classe Kraken agit comme un nœud de commandement maritime au sein du projet Borealis, permettant :

  • Des opérations de vol de drones coordonnées via l’IA Borealis Core

  • Le téléchargement autonome de missions et le déploiement préprogrammé d’essaims

  • Une conscience situationnelle partagée entre les forces aériennes, terrestres et navales

  • Des diagnostics de maintenance pilotés par IA et une gestion optimisée des ressources de la flotte

Rôle de la mission

  • Guerre et surveillance par drones embarqués

  • Déploiement de forces expéditionnaires en Arctique

  • Missions de frappe de précision à longue portée

  • Opérations intégrées d’aide humanitaire et de reconnaissance

  • Multiplication de la force pour les groupes navals canadiens

Avantage stratégique

  • Architecture pleinement alignée avec les partenaires CANZUK (Canada, Royaume-Uni, Australie, Nouvelle-Zélande)

  • Indépendance énergétique assurée par des petits réacteurs modulaires (PRM)

  • Réseautage sécurisé sur le champ de bataille et architecture souveraine de commande numérique

  • Fabrication nationale soutenue par l’industrie canadienne et les institutions académiques